[Fan Fic] Ginga Senshi Riki

Voici ma fan fic qui racontera comment Riki a vécu après sa chute dans la crevasse durant la lutte contre Akakabuto dans GNG.
Je posterai par parties de taille moyenne pour vous ménager.



Une étoile filante tombait, tombait et tombait dans un chaos de ténèbres, de vent et de rocaille.
Le soldat Riki venait d'être jeté aux enfers, vaincu par Akakabuto. Il ouvrit les yeux et ne vit que le vide autour de lui, mais vit son passé danser dans son esprit, tandis que le vent qui sifflait à ses oreilles semblait arracher sa conscience pour la disperser et la confondre avec la brume oubliée. L'Akita brun venait d'emprunter le même chemin que son père Shiro, qui avait rendu l'âme suite à sa chute.
"Est-ce que moi aussi je vais disparaître ?"
Ses pensées s'agitaient aussi rapidement que son corps s'approchait du sol meurtrier.
"Je vais me battre, encore une fois."
Et là, ce fut le choc.
Un feu envahit son enveloppe charnelle ! Horreur ! On brisait son crâne à coups de gourdin ! On tentait de lui prendre son âme ! On voulait l'ensevelir ! Il se sentait balotté en tous sens, tandis qu'il subissait le martyr contre la roche qui s'abreuvait de son sang. Le chasseur d'ours devait faire face non seulement à l'eau, mais aussi à cette rocaille.
Cependant Riki avait eu plus de chance que Shiro. Si l'Akita gris s'était retrouvé empalé, comme Kaibutsu le sera des années plus tard, lui avait été accueilli par les eaux. Cette petite rivière, profitant du climat froid de la montagne, s'était formée au fur et à mesure, née de la fonte accumulée de la neige et des glaces. Son dessin irrégulier côtoyait de multiples rochers et parfois même la paroi de la crevasse, alors qu'à certains endroits le serpent se faisait plus fin, laissant plus d'espace aux pics miniatures voisins.
Riki, affaibli par son affrontement avec Akakabuto, finit englouti dans un cercueil aquatique. Le liquide formait un voile autour de lui, un filtre qui transformait le décor en peinture abstraite aux allures de rêve lointain. Le chien se débattait pour remonter à la surface. C'était la vie qui bouillonait en lui, SA vie, et il ne comptait pas la laisser s'enfuir ! Il se remémora toutes ses batailles, sa lutte contre la nature qui l'avait affublé d'un corps faiblard, façonné différemment de celui de ses frères et soeurs, taillé plus petit, plus faible. La force qu'il avait aujourd'hui, on la lui avait refusée à sa naissance, et là où les autres n'avaient qu'à profiter des dons de la nature, lui avait dû se battre pour devenir comme les autres. Riki n'avait pas cette mollesse propre aux chiens bien bâtis gâtés par la nature. Et c'est avec l'idée de vaincre à nouveau cette nature qu'il parvint enfin à émerger avant que le souffle ne lui manquât.
Le père de Gin se délecta de l'air qui lui était à nouveau accessible. Dans sa joie d'avoir retrouvé de quoi abreuver ses poumons, il ne fit plus attention aux rochers qui parsemaient sa route..

A suivre...

Trop bien en tout cas le début! J'ai hate de lire la suite!

Tout simplement magnifique ^^
J'aime toujours autant ton style, j'ai hâte de lire la suite.
Vive Riki, le vrai Leader d'Ohu

Merci à vous deux.

GB => Je confirme, Riki était un très bon leader, et lui au moins a dû se battre pour acquérir sa puissance, pas comme Weed et Gin (quoique lui a subit l'entraînement de Gohei). Comme GDR ne raconte pas comment il a formé sa meute j'ai commencé cette fic.

C'est une trés bonne idée de fic, en tout cas.
Mais en ce qui concerne Gin et Weed...
Même si ils deviennent forts par la suite, c'est pas vraiment juste qu'ils deviennent "Leader" parceque leur pére l'était --"

J'adore ton style d'écriture. Il y'a beaucoup de bonnes idées, et tu décris super bien la mentalité de GNG.
J'attends la suite avec impatience.


Juste par curiosité, tu comptes développer l'histoire jusqu'à quand ? Je veux dire, est ce qu'on doit s'attendre à voir Rikki recruter Sniper, Ben et toute la smala ?

Merci encore.

Citation :

Juste par curiosité, tu comptes développer l'histoire jusqu'à quand ? Je veux dire, est ce qu'on doit s'attendre à voir Rikki recruter Sniper, Ben et toute la smala ?

Oui effectivement je vais passer par cette étape. Je vais peut-être aller jusqu'à l'arrivée de Gin dans la meute, Riki n'y est pas indifférent, son état mental à ce moment me semble intéressant.

C'est super bien écrit !

vivement la suite

Namého, tu te bouge le derrière ? On a dit qu'on voulait la suite.

Grinko a écrit:

Namého, tu te bouge le derrière ? On a dit qu'on voulait la suite.

Ouaiiis, Grinko a raison *SBAF*
La chuiiiite

OMG désolée du retard...
Suite Mercredi pour les intéressés, promis.

Waa tu écris super bien =O !

Boooh, ça fait un bout de temps !
Merci à tous ceux qui se sont intéressés à la fic' ! Voilà la suite, n'hésitez pas à dire quoi que ce soit à son propos !

Puis un puissant cri de rage émergea et se mêla à la menace aquatique qui murmurait déjà des épitaphes, venant défier l’instinct du chasseur. C’était le cri de son ennemi. Le cri de celui qui avait… Il sentit enfin une vive douleur au crâne. D’abord incertaine, presque impossible, elle se fit plus nette, se précisa encore et encore, tandis que sa vision s’embua, gommée par la douleur qui était décidé à affirmer son pouvoir en l’honneur de celui qui avait fait naître la haine désormais inscrite dans le sang de toute une lignée. Tout ceci était réel. Ouvrir les yeux ne suffirait pas à reléguer cette aventure au rang de banal songe né d’une quelconque crainte éphémère. Il allait devoir faire face.
Et là, ce fut le vide.
Auparavant, Riki s’était souvent vu aux prises avec son adversaire, en cauchemar. Il se réveillait toujours au moment de recevoir le coup fatal. Son cerveau ne pouvait concevoir la mort. Il ne l’avait jamais réellement connue quoique souvent présente autour de lui. L’Akita avait vu son père Shiro tomber dans cette même crevasse. Il n’était jamais remonté. Voilà ce qu’était la mort pour l’héritier de la haine. C’était l’absence de l’autre. Plus personne ne pouvait le voir. Lui voyait peut-être les autres. Guérison hypothétique.
Ainsi disparut Riki. Guerrier invisible à l’âme effacé. Lorsque son corps fut libéré de la paralysie mais toujours endolori, lorsque la lumière traversa à nouveau son regard pour lui faire voir le monde, lorsqu’il vit la grande cascade commencer puis s’achever en éternel recommencement, lui ne revint pas. Les grands pics, l’eau traîtresse et tous les autres complices de ce grand complot avaient happé sa mémoire. Elle était restée accrochée là-bas, mais le vent ne se montrait pas assez vif, ce jour-là. Le souffle ne pouvait la rapporter puis lui offrir. Trop égoïste pour ça.
Riki commença à se chercher. On l’aurait dit revenu à l’état de chiot tant il tremblait, tombant à la moindre traîtrise du sol, parsemé de petites pierres et de racines, le tout caché par la neige qui lui collait aux coussinets, et il lui semblait que le moindre flocon pesait des centaines de kilos. Le canidé ne connaissait plus le monde. A l’instar d’un nouveau-né, il était sans nom et donc sans identité puisque celle qui lui avait été attribuée lui était désormais étrangère. Mais un chiot dispose presque toujours de la chaleur et de la douceur de sa mère en guise de repère, or l’inconnu venait d’être jeté là, tombé sur la terre, tombé sur la vie, sans savoir qu’il venait en réalité de se relever contre la mort.
L’étranger – cessons de l’appeler Riki, ce nom ne lui sied guère plus – décida alors, avec les quelques bases restantes de son éducation passée, d’examiner plus attentivement ce qui l’entourait au lieu de fouiller l’intérieur de son crâne pour chercher une réponse qui ne viendrait point, du moins, pas comme cela.
Sur sa gauche, la fameuse cascade, déjà évoquée auparavant. Puisque l’égaré était mouillé, il se dit être sûrement tombé de la cascade qu’il prit presque pour la matrice, pour la peine.
Autour du grand nid d’eau que formait la mort de la chute, qui léchait une paroi s’étendant sur une longue distance, des rochers portaient des débris d’arbres morts, avec un peu de glace dessus. Sur sa droite, toujours des arbres, mais bien dressés cette fois-ci, bien que toujours entourés de rochers. Ce tableau là sembla plus rassurant, plus ouvert sur l’avenir incertain qui lui était promis.
S’aventurer trop près de la cascade lui faisait craindre de devoir tout recommencer à zéro.

C'est trop bien écrit... *o*

Merci Kuro', tu sauve ma suite du bide total ! XD

Tres bien écrit, en effet. Sans pour autant que ça soit trop redondant à mon goùt. Tu as vraiment une belle prose.

La suite...

...

SUITE è_é !

En tous cas c'est super bien écris 'o' !

Encore merci à tous, suite programmée pour Mercredi.

Kurotora a écrit:

Les grands pics, l’eau traîtresse et tous les autres complices de ce grand complot avaient happé sa mémoire. Elle était restée accrochée là-bas, mais le vent ne se montrait pas assez vif, ce jour-là. Le souffle ne pouvait la rapporter puis lui offrir. Trop égoïste pour ça.

Magnifique ce passage *___*
Une suite fabuleuse, et ton style est toujours parfait.
J'attend la suite avec impatience

Ah ce passage, j'ai eu l'idée à la dernière minute, il a faillit ne pas y être ! Je l'aime bien aussi, il colle bien avec la perte de mémoire.
Bon bah, une sauveuse de plus.
Je pense que Sniper va bientôt entrer en scène..

On vas tenir jusqu'a mercredi ?

Ah tiens Ken t'as lu ?
Et oui, Mercredi c'est pas loin. ^^